Il vous est sûrement arrivé de vous heurter à de la résistance de la part des membres de votre équipe. Vous aviez pourtant bien ficelé votre projet, vous aviez tout prévu, pensiez-vous, mais voilà que la collaboration n’est pas au rendez-vous. Pourquoi ?

Malgré l’originalité ou la nécessité de votre projet, il ne passe pas… Peut-être n’aviez-vous pas inclus vos collaborateurs dans la prise de décision ? Sachez que la véritable collaboration suppose davantage que la simple consultation. Il faut que les parties prenantes soient considérées comme de véritables partenaires. Pour cela, il faut bâtir la confiance et la compréhension, et ce, par une communication ouverte qui favorise non seulement un bon climat de travail, mais aussi la coopération.

Des avantages certains…

Quand il y a une culture de collaboration dans une équipe ou un service, les employés partagent ouvertement leurs connaissances, leurs trucs et leurs bonnes méthodes de travail avec leurs collègues. Ils mesurent l’impact de leurs décisions sur les autres, ils apprennent à respecter leurs idées et proposent plus facilement leur aide en période occupée.

C’est aussi une occasion pour eux d’innover et de s’améliorer. En effet, ils assimilent de nouvelles connaissances et les appliquent ; ils sont au courant des changements organisationnels et en tiennent compte ; ils n’hésitent pas à remettre les façons de faire en question, à suggérer des améliorations et des changements ; ils sont donc plus créatifs.

… et des obstacles à surmonter

En revanche, une mauvaise communication, qui mène à un manque d’information, est un obstacle majeur à l’établissement d’une culture de collaboration dans une équipe, un service ou une entreprise. En plus, le manque d’ouverture aux nouvelles façons de faire – donc, la résistance au changement –, la difficulté à saisir les enjeux de l’autre ou encore le manque de temps ? aussi à la collaboration.

Pour aplanir ces obstacles, vous devez être capable de faire une bonne lecture de votre environnement, des personnes et de ce qui les anime. Vous devez exercer votre influence pour convaincre les autres de votre vision, et surtout informer. Et il vous faut prévoir du temps pour nouer des relations avec vos partenaires de façon à permettre une collaboration efficace.

La collaboration en action

Prenons comme exemple la dotation des postes. À titre de gestionnaire, vous avez établi le profil et les exigences d’embauche d’un poste. Rien ne vous empêche maintenant de former un comité de sélection, dont les membres sont consultés sur les outils d’évaluation, participent à l’analyse des CV et à l’évaluation des candidats, et émettent des recommandations. Cette participation démontre que l’entreprise reconnaît la compétence des employés et que leur point de vue est pris en compte.

Pour une collaboration réussie

Tout le monde y gagne lorsque le travail d’équipe et la collaboration font partie de la culture d’une entreprise, mais à certaines conditions…

Le respect, une grande ouverture d’esprit, l’engagement, la capacité de considérer les idées des autres et, au besoin, de faire des compromis permettront d’établir de bonnes relations entre les collaborateurs et les partenaires. Il faut donc choisir les bonnes personnes…

Et comme tous les dossiers ne se prêtent pas à la collaboration, il est également essentiel de les choisir judicieusement.

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